Les petits-enfants de Louis Renault, accusé de collaboration pendant la seconde guerre mondiale, dénoncent la légalité de la nationalisation de l’entreprise, prononcée par de Gaulle.
Accusé de collaboration durant la seconde guerre mondiale, Louis Renault avait été sanctionné. De la voix du Général de Gaulle, le 16 janvier 1945 : l’entreprise Renault allait être nationalisée.
Une nationalisation-sanction qui reste en travers de la gorge des huit petits-enfants du fondateur, lesquels en dénoncent la légalité. Ils ont donc déposé une assignation devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, leur avocat déposant aussi une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) pour contester l’ordonnance.
Le Conseil Constitutionnel est-il compétent pour juger des actes de l’ancien Gouvernement Provisoire de la République Française ? Le délai de prescription sera-t-il pris en compte ? Deux questions qui décideront probablement de la suite des événements. Que les 4 000 licenciés de l’usine ACI du Mans suivront peut-être avec attention.